(52) Charles Thibault (Père de Pierre Thibault) vers les années 1955

(83) Atelier de Charles Thibault vers 1910 à Sorel

(84) Le premier camion fabriqué en 1918 fut pour la ville de Campbellton Nouveau Brunswick sur un châssis modifier d’un  Ford modèle T.

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(184) Arrosoir de rue fabriqué par Charles Thibault

(187) Arrosoir de rue fabriquée par Charles Thibault. Photographie prise devant le parc Royal à Sorel vers 1928

(53) Pierre Thibault à sa première communion

(59) Pierre Thibault jeune homme

 

 

 

 

 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

Pompes incendie Charles Thibault

Ce site est dédié aux entreprises manufacturières canadiennes francaises associées à la famille Thibault qui ont fabriquées ou qui fabriquent encore des équipements de lutte contre les incendies.

Section : Charles Thibault / Pompes incendie Charles Thibault

C’est le 30 août 1898  que naquit à St-Robert comté de Richelieu, Pierre Thibault fils de Charles Thibault et de Délia Monjeau.  Pierre Thibault fit ses études au collège Saint-Bernard de Sorel. Dès son jeune âge, il  s’initia  à la  mécanique  dans  l’atelier de son   père,  Charles Thibault ( forgeron et carrossier de son métier ). Il opéra au numéro 80 de la rue Augusta à Sorel, atelier qui ouvrit ses portes au début des années 1900 et qui servit à la construction de voitures à cheval. Une division de cet atelier servit à la fabrication de voitures pour le transport d’échelles manuel, de pompes remorques,  et camions incendie. Le premier camion fabriqué en 1918 fut pour la ville de Campbellton Nouveau Brunswick sur un châssis modifier d’un  Ford modèle T.  En 1928, Pierre Thibault débuta dans la construction d’équipements d’incendie, celui-ci octroyait des sous contrat à Charles Thibault .père. Après avoir délaissé la fabrication d’appareil à incendie en 1937,  Charles Thibault  fut invité par Pierre Thibault en 1938 à venir travailler avec lui à Pierreville, invitation qui fut acceptée avec plaisir. Charles Thibault décéda au printemps de 1958, toujours au travail malgré ses 85 ans.

Pierre Thibault  après avoir fait ses  études commerciales au collège mont St Bernard de Sorel. En 1916. Dès  l’âge de 18 ans, il obtint un emploi à la Sorel Light and Power. Dans l’entretien et la réparation des pièces mécanique que contenait cette compagnie.

Le 20 novembre 1917, il  épousa Julia Lavallée, native de Saint-Pierre-de-Sorel,  de cette union sont issus 13 enfants  le jeune couple s’établit à Sorel, et Pierre Thibault était a l’emploi de  la compagnie  Sorel Light and Power.  Dans ses temps libres, il allait aider son père dans l’atelier de la rue Augusta.

En 1920 Pierre Thibault et sa famille s’établirent à Saint Robert en faisant l’acquisition d’une maison incluant sur le même terrain une grange qu’il convertit en garage, et d’autres bâtisses don une servait de moulin pour moudre  le grain.  Lors de son arriver à St-Robert, Il débuta comme responsable de l’entretien des lignes téléphoniques pour la compagnie de téléphone Richelieu, dans ses temps libres il  travaillait dans son  garage à la réparation des engins et machineries oratoires pour les cultivateurs de la région, et ceci, tout en travaillant pour la compagnie de téléphone. Le moulin pour moudre était opéré par son épouse Mme. Julia Lavallée Thibault.  Les opérations de ce moulin pour moudre se faisaient à l’automne surtout et duraient environ 2 ½  Mois, le moulin pour moudre fut en opération de 1920 à 1937. Les revenues du moulin aidaient à augmenter le faible revenu familial.

C’est vers les années 1928 d’un commun accord avec son épouse, ceux-ci  décidèrent de se lancer en affaires dans le domaine de la construction de pompes-remorques et d’appareils contre les incendies, domaine où son père délaissait graduellement. Sa première commande fût la construction, de sa première pompe remorque, pour la municipalité de Saint-Ours (compter Richelieu) dans l’atelier qu’il venait de transformé du  garage. Qui servit auparavant pour la réparation des engins. C’est en 1930 qu’il ajouta à la bâtisse principale un ajout pour  incorporer une fonderie dans le but de transformer le métal par les coulés d’aluminium ainsi que le cuivre. Le garage des débuts s’était transformé en un atelier, avec plusieurs départements, qui consistait une division pour machineries à métal, machinerie a bois pour la fabrication des moules en bois pour le moulage de pièces, ainsi que la fabrication d’échelles pour pompiers, d’une fonderie pour la fonte des métaux l’aluminium et cuivre, pour le montage des pompes pour l’eau, l’assemblage des camions, la peinture, et finition des camions et pompes remorque.           

En 1932, il vendait sa première autopompe à ville Saint-Pierre sur un châssis Stewart unité qu’il s’était procurée aux États-Unis,  dus à la capacité portante requise pour ce genre de véhicule, véhicule qui était  non disponible au Canada.  La pompe était du genre pompe rotary et construit dans l’atelier à Saint-Robert  le test fut fait au printemps de 1933  par la Canadienne Underwriters,  ce test avait une exigence de durer de 12 heures totales celui-ci fut réalisé sur les quais à Sorel, et l’autopompe fut livré dès le début de l’été 1933. (Sous la marque de commerce RICHELIEU