(51) Atelier de Pierre Thibault à St-Robert dans les années 1930

(158) Intérieur de l'usine St-Robert vers 1936 (117) Camion Thibault sous la marque ''Richelieu'' de la ville de Mansonville. Un chassis R.E.O. Speedwagon fut utilisé pour la fabrication de cette autopompe. Photo de la collection de Jean Ranger

(01) Camion Thibault sous la marque ''Richelieu'' de ville St-Pierre

(58) Camion Thibault sous la marque ''Richelieu'' Cité de Verdun

(178) Chariôt incendie pour la ville de Nicolet. Le transport de certain véhicule se faisait souvent par voie de chemin de fer. La voie du CN déservait St-Robert et Pierreville

(68) Camion Thibault sous la marque ''Richelieu'' de la ville de St.-Agathe. Un chassis Motel T fut utilisé pour la fabrication de ce camion transport de tuyaux incendie. Une pompe remorque sert d'unité de pompage. Photo de la collection de Jean Ranger

(318) Camion Thibault sous la marque ''Richelieu'' de la ville de Pointe-Aux-Trembles. Photo de la collection de Jean Ranger

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(319) Camion Thibault sous la marque ''Richelieu'' Ville de St-Georges

(50) Camion transport de tuyaux incendie Thibault sous la marque ''Richelieu'' du village de Providence. Un chassis Fargo 1937 fut utilisé pour la fabrication de ce véhicule. Le chassis Fargo fut très populaire sur les Richelieu et par la suite les Thibault. Photo de la collection de Jean Ranger (1937)

(57) Camion autopompe Thibault sous la marque ''Richelieu'' du village de Ormstown (Québec, Canada). Un chassis Ford fut utilisé pour la fabrication de ce véhicule. Photo de la collection de Jean Ranger (1938)

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(214) Test de pompage

(215) Livraison autopompe RCAF en 1939

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(198) Camion ville de Berthierville

(202) Arrosoir de rue pour la ville de Sorel vers 1939. Photo prise à Pierreville

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(139) Usine fin 1938. Lors de la construction de l'usine de Pierreville, Pierre Thibault utilisait toujours la marque ''Richelieu'' pour ses camions à incendie

(183) Étendeur de goudron pour macadem vers 1938 à Pierreville

Pompes-remorques

 

 

 

(54) Pompe remorque Thibault sous la marque ''Richelieu'' de la ville de Ste-Marguerite vers la fin des années 1930. Le logo de la marque ''Richelieu'' se retrouve sur la photo coté droit. Nous remarquons les premières utilisation du nom P. Thibault. Photo de la collection de Jean Ranger

(55) Pompe remorque Thibault sous la marque ''Richelieu'' de la ville de St-Guillaume. Cette photo donne une idée de la dimension des pompes remorques du temps. Photo de la collection de Jean Ranger

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CAMIONS RICHELIEU

Pierre Thibault utilisa la marque de commerce ''Richelieu'' pour ses camions incendies fabriqués entre les années 1928 et 1938 à St-Robert. En 1938 Pierre Thibault déménage ses équipements et sa machinerie à Pierreville. Il utilisera le nom Richelieu Pierre Thibault de 1938 à 1941 et à partir de 1941 il utilisera désormais le nom Pierre Thibault / Thibault.

Ce site est dédié à l'historique des entreprises manufacturières canadiennes francaises associées à la famille Thibault qui ont fabriquées ou qui fabriquent encore des équipements de lutte contre les incendies.

Le Webmaster de www.camionsthibault.com.

Usine Thibault à Pierreville

Conventions-démonstrations-activités sociales et autres

Chalet

Articles de journaux

Ce Bricoleur qui aimait les pompes à incendie est devenu millionnaire

Vous Voulez un camion incendie faite sur mesure ? Il y a neuf frères Thibault qui peuvent le faire !

Hommage à Pierre Thibault (Période 1898 à +- 1937)

C’est le 30 août 1898, qu’est né à St-Robert comté de Richelieu, Pierre Thibault fils de Charles Thibault et de Délia Mongeau. Pierre Thibault s’initia très jeune à la mécanique dans l’atelier de son père, Charles Thibault (Forgeron et carrossier de son métier). Son atelier était situé au 80 de la rue Augusta à Sorel et a opéré dès le début des années 1900. Cet atelier servait pour la construction de voitures à cheval, pour le transport d’échelles manuelles, pompes remorques et camions incendies. Le premier camion fut celui fabriqué pour la ville de Campbellton, Nouveau-Brunswick en 1918 sur un châssis modifié d’un Ford modèle T.  En 1928 lorsque son fils Pierre Thibault débuta dans la construction d’équipements d’incendies celui-ci octroyait des sous contrat à Charles Thibault. Après avoir délaissé la fabrication d’appareil à incendie dans les années 37, Charles Thibault fut invité par Pierre Thibault en 1938 à venir travailler avec lui à Pierreville, ce qu’il fit avec plaisir. Charles Thibault mourut au printemps de 1958 toujours actif au travail malgré ses 85 ans.

Pierre Thibault a fait ses études commerciales au Collège Mont St-Bernard de Sorel. En 1916, à l’âge de 18 ans, il a obtenu un emploi à la Sorel Light and Power à l’entretien et la réparation.

Le 20 novembre 1917, il épousa Julia Lavallée native de Saint-Pierre-de-Sorel. Le jeune couple s’établit à Sorel et Pierre continu à travailler pour la compagnie Sorel Light and Power, de leur union sont nés 13 enfants. Dans ses temps libres, il allait aider son père dans l’atelier de la rue Augusta.

En 1920 Pierre Thibault et sa famille se sont établis à Saint-Robert. Ils firent l’acquisition d’une maison comprenant sur le même terrain une grange qu’il a convertie en garage, et d’autres bâtiments dont un, servait de moulin pour moudre le grain. Il commença à travailler comme responsable de l’entretien des lignes téléphoniques pour la compagnie de téléphone Richelieu. Tout en travaillant pour la compagnie de téléphone, il s’occupait également dans son garage à la réparation des engins et machineries aratoires pour les cultivateurs de la région. Le moulin à grain était opéré par son épouse Julia.  Les opérations du moulin avaient lieu surtout à l’automne et duraient environ 2 ½  mois. Le moulin fut en opération pendant une période de 17 ans soit de 1920 à 1937. Les gains du moulin permettaient d’augmenter les revenus nécessaires pour faire vivre une grande famille comme la sienne.

C’est vers l’année 1928, d’un commun accord avec son épouse, qu’il décidait de se lancer en affaires dans la construction de pompes-remorques et d’appareils contre les incendies, domaine que son père délaissait graduellement. Il construisit sa première pompe remorque pour la municipalité de Saint-Ours (comté Richelieu) dans l’atelier qu’il avait transformé en garage. Le même atelier qui avait servi auparavant pour la réparation des engins. En 1930, il modifia l’atelier pour incorporer une fonderie dans le but de transformer le métal pour couler l’aluminium ainsi que le cuivre. Le garage des débuts s’était transformé en usine comprenant plusieurs départements, qui consistaient en une division pour machineries à métal, une pour machineries à bois servant à la fabrication des moules en bois pour le moulage de pièces, une fonderie pour la fonte des métaux (l’aluminium et le cuivre) pour le montage des pompes à eau, une pour l’assemblage des camions, la peinture, et la finition des camions et pompes à remorque.         

En 1932, il vendait sa première autopompe à ville Saint-Pierre sur un châssis Stewart. Il s’était procuré cette unité aux États-Unis, étant donné la capacité portante requise pour ce type de véhicule, celle-ci n’était pas disponible au Canada. La pompe était du genre pompe Rotary et construit dans l’atelier de Saint-Robert, le test requis a été fait au printemps de 1933 par la Canadian Underwriters. Ce test avait une exigence de durée de 12 heures au total et celui-ci fut réalisé et réussi sur les quais de Sorel. L’autopompe fut livrée (sous la marque de commerce RICHELIEU) au début de l’été 1933.

Déployant une activité intense, son amour du travail, son intelligence, son goût du développement le conduit aux débuts des années 30 à construire une autoneige transportant 6 passagers, unité plutôt hors de l’ordinaire, étant donné que les autoneiges, minimes en quantité à ce moment, éprouvaient des difficultés lors de grande tempête de neige. Le véhicule qu’il avait conçu pouvait circuler dans des temps impraticables grâce à un système de traction hydraulique. Le système consistait à des palettes qui sortaient des roues d’entraînement des ponts, ces palettes servaient à s’agripper dans la neige et était actionné lorsque nécessaire, par le conducteur, à l’aide d’une manette située sur le bras de transmission. Il avait nommé ce véhicule LE HARPON DES NEIGES.                          

Comme tous les hommes des années 30 qui envisageaient d’être en affaire ou propriétaire d’une entreprise, les possibilités de financement étaient très restreintes à l’époque. Les difficultés à se procurer du financement étaient encore plus grandes lorsque l’entreprise était localisée dans un village éloigné comme l’était Saint-Robert.  Sachant qu’une entreprise a besoin d’un fond de roulement qui parfois excède les besoins des opérations courantes, il faut donc avoir recours à de l’aide extérieure. Dans les années 30 le problème de fond de roulement était parfois aigu d’autant plus qu’il fallait payer les employés le samedi; s’il n’y avait pas d’argent dans la caisse, il fallait se débrouiller pour en trouver coûte que coûte. Malgré la bonne marche de l’entreprise, Pierre Thibault n’était pas à l’abri de ces périodes difficiles, il y eut bien des samedis où pour payer ses employés il eut recours à des emprunts temporaires de quelques jours. Une de ces personnes qui l’a beaucoup supporté, et ce, sans hésitation fut Mlle Délia Cournoyer. Mlle Cournoyer prêtait à Pierre, à partir de ses maigres économies la somme qu’il avait besoin. Cette personne était une grande amie de Julia son épouse, cette personne est digne de mention, elle l’a  toujours supporté monétairement dans les moments critiques malgré le peu d’économie qu’elle possédait. Pierre Thibault à plusieurs reprises a mentionné l’aide que lui avait apportée Mlle Cournoyer et a toujours été conscient et reconnaissant que sans son aide, il aurait eu beaucoup plus de difficulté à parvenir aux buts qu’ils s’étaient fixés.

Plusieurs pompes remorques ainsi que des autopompes furent construites dans ce garage modifié. Comme les affaires prenaient un essor de plus en plus considérable, et que le village de Saint-Robert n’était pourvu ni d’électricité ni d’aqueduc, il décida en 1936 de déménager son usine dans une ville où il trouverait plus de commodités. Des municipalités différentes furent prospectées en vue d’arrêter son choix de localisation: entre autres, Saint-Aimé (Massueville) aux abords de la rivière Yamaska, et Pierreville aux abords de la rivière Saint-François. Ces deux villes étaient pourvues notamment de réseaux d’aqueduc et d’électricité.